Création de Claude Aymon pour la Wei Dance Company et sa propre compagnie, c2a,

c'est une pièce qui s'articule autour de deux duos mixtes mêlant deux danseurs des deux compagnies :

Une danseuse taïwanaise et un danseur français.

Un danseur taïwanais et une danseuse française.


Elle est inspirée de la Saint-Valentin chinoise,

qui est célébrée le septième jour du septième mois du calendrier lunaire chinois.


Selon la tradition, un jeune bouvier et une fée ont été séparés alors qu'éperdument amoureux.

La pluie est faite de leurs pleurs de ne pas pouvoir vivre ensemble.


Ils ne sont autorisés à se revoir qu'à la Saint-Valentin,

la septième nuit du septième mois.


La pièce s'est créée a à la fois en France et à Taïwan, avec une première taïwanaise en août 2014 et une première française en février 2015.

dimanche 4 mai 2014

21/04/14 (1) - deuxième semaine, détente et approfondissement .. malgré tout


Les corps endoloris à des endroits nouveaux
les choses avancent doucement
mais sûrement ...



Réveil plutôt tardif,
alors que l'on n'a pas vraiment veillé hier.
Après le petit déj' (et les fameux sachets de thé !), je me replonge dans la rédaction dans le blog des derniers jours passés.
Je prends du retard,
je n'aime pas ça : il y a plein de petits détails qui s'effacent et je n'aime pas louper ça :
même si je ne les consignerai pas tous dans le blog,
j'aimerais pouvoir me remémorer le plus de choses possibles,
c'est aussi pour ça que j'écris.

Je repense un peu à cette version française de la septième nuit, ça serait vraiment dommage que Natalie ne soit pas des nôtres.
Il faut qu'on trouve une solution.
Si ça n'est pas pour l'année qui vient, ça sera pour après, mais j'aimerais bien qu'on puisse danser ce quatuor, en France, à Taïwan, ou ailleurs.

Ce matin tout va bien trop vite.
J'ai juste le temps de mettre un article en ligne (sans vidéo celui-ci) que je dois me mettre en route.
Il y a pile poil une semaine de décalage entre la mise en ligne et ce que je vis ..
Je vais donc finir de vous raconter mon séjour depuis mon bureau à Marseille …

Je pars à l'heure avec un boléro dans la tête,
malheureusement ça n'est pas le bon.
Maurice Ravel a vraiment créé un tube,
ma petite composition ne fait pas le poids …

Le gardien m'accueille avec un large sourire et me crie "Ni hao !"
Il est marrant ce bonhomme.

8 mn de marche, métro, 5 mn de marche, studio.

J'arrive en haut des escaliers en nage comme chaque jour ...
Toutes les filles sont déjà là, on n'attend que Cheng Wei.
Natalie me dit qu'il doit sûrement être en bas en train de fumer caché quelque part ..
Et effectivement, une cigarette environ plus tard, la porte grince.
On l'accueille avec un : "Hello late smoker !"
On rigole.
En fait, Cheng Wei est arrivé pile à l'heure et comme il transpire beaucoup moins que moi, il peut se permettre d'arriver en tenue de danse (ce que font souvent les élèves d'ailleurs).

Nous sommes dans le studio à 13h30.
Contrairement à hier, on ne parle plus de souplesse .. mais de douleurs !
Les premières vraies courbatures arrivent.
Il y avait eu celles de mercredi, relativement discrètes ..
Là, après les premières "spirales", le dos commence à réellement lancer des signaux nouveaux.
Les danseurs ont mal à des endroits qu'ils ne connaissent pas, j'aime bien !
Outre le dos, il y a des sensations nouvelles autour du bassin :
ils n'ont pas l'habitude de passer autant de temps en position parallèle.
Du coup, la région des trocanthers (si vous ne savez pas où c'est, il y a sûrement quelqu'un qui en parle sur Google) est bien endolorie aussi.



Et puis, il y a les pieds ..
Certaines des filles travaillent toujours en chaussons.

Rester des heures à travailler sur des pas glissés, ça fait pousser des ampoules, elles mettent des chaussettes pour aujourd'hui .





On passe la barre de plus en plus vite, je ne m'arrête que quand je veux faire des changements par rapport à la veille (il faut bien que cette barre évolue si les choses se passent bien, et elles ne se passent pas si mal …)
On reparle de fondamentaux, du placement du poids du corps et du bassin dans une quatrième position pour une danseuse, du choix de la bonne amplitude de la seconde parallèle pour que les quadriceps soient les moins sollicités possible pour Cheng Wei (c'est du chinois pour les non danseurs, je ne m'étale pas).
On échange, on expérimente.

Pour la création, on continue notre boulot d'adaptation du travail de la semaine précédente sur la nouvelle musique en le prolongeant un peu.
Nous avons fait la phrase de Marie hier,
aujourd'hui ce sera la phrase de "Taipei", sur la musique que j'ai créé dans cette ville-là l'an dernier, que nous adaptons.

À 16h20, je dois mettre une des danseuses dehors. 
Son cours commence dans dix minutes, 
il faut qu'elle se change et qu'elle soit prête pour accueillir les élèves (sinon miss Lin n'est pas contente) 
mais elle reste avec nous parce qu'elle ne veut rien louper de la répétition. 
Décidément, ils sont bien touchants ces danseurs. 
Je continue un peu avec les quatre autres interprètes et on s'arrête pile poil à 16h30 : 
l'heure du … gâteau … 
On parle de tout et de rien, je dis à Cheng Wei et Natalie dans les vestiaires qu'il faut qu'on trouve une solution pour la création française de l'an prochain.
Je partage avec eux ma déception de ne pas créer le quatuor comme prévu au départ mais mon espoir qu'en se bougeant un peu, à un endroit ou à un autre,
on puisse le danser comme prévu.
Cheng Wei me ramène jusqu'à Formosa boulevard aujourd'hui.
De là, j'irai voir la mer. Mais je ne sais pas encore où.
Le belvédère comme d'habitude, le petit port où j'ai fait quelques photos après Noël,
plus loin vers le monastère après la plage de Sizhiwan ?
On verra bien.
Pour l'instant, je dis au revoir à Cheng Wei et on décide se voir jeudi pour qu'il bosse seul avec moi.
Son scooter s'éloigne, je marche vers l'arrêt de bus …

1 commentaire:

  1. Marlène Ména (via Facebook) dit :
    de ce que j'ai lu..., c'est un joli conte

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