alors que l'on n'a pas vraiment veillé hier.
Après le petit déj' (et les fameux sachets de thé !), je me replonge dans la rédaction dans le blog des derniers jours passés.
Je prends du retard,
je n'aime pas ça : il y a plein de petits détails qui s'effacent et je n'aime pas louper ça :
même si je ne les consignerai pas tous dans le blog,
j'aimerais pouvoir me remémorer le plus de choses possibles,
c'est aussi pour ça que j'écris.
Je repense un peu à cette version française de la septième nuit, ça serait vraiment dommage que Natalie ne soit pas des nôtres.
Il faut qu'on trouve une solution.
Si ça n'est pas pour l'année qui vient, ça sera pour après, mais j'aimerais bien qu'on puisse danser ce quatuor, en France, à Taïwan, ou ailleurs.
Ce matin tout va bien trop vite.
J'ai juste le temps de mettre un article en ligne (sans vidéo celui-ci) que je dois me mettre en route.
Il y a pile poil une semaine de décalage entre la mise en ligne et ce que je vis ..
Je vais donc finir de vous raconter mon séjour depuis mon bureau à Marseille …
Je pars à l'heure avec un boléro dans la tête,
malheureusement ça n'est pas le bon.
Maurice Ravel a vraiment créé un tube,
ma petite composition ne fait pas le poids …
Le gardien m'accueille avec un large sourire et me crie "Ni hao !"
Il est marrant ce bonhomme.
8 mn de marche, métro, 5 mn de marche, studio.
J'arrive en haut des escaliers en nage comme chaque jour ...
Toutes les filles sont déjà là, on n'attend que Cheng Wei.
Natalie me dit qu'il doit sûrement être en bas en train de fumer caché quelque part ..
Et effectivement, une cigarette environ plus tard, la porte grince.
On l'accueille avec un : "Hello late smoker !"
On rigole.
En fait, Cheng Wei est arrivé pile à l'heure et comme il transpire beaucoup moins que moi, il peut se permettre d'arriver en tenue de danse (ce que font souvent les élèves d'ailleurs).
Nous sommes dans le studio à 13h30.
Contrairement à hier, on ne parle plus de souplesse .. mais de douleurs !
Les premières vraies courbatures arrivent.
Il y avait eu celles de mercredi, relativement discrètes ..
Là, après les premières "spirales", le dos commence à réellement lancer des signaux nouveaux.
Les danseurs ont mal à des endroits qu'ils ne connaissent pas, j'aime bien !
Outre le dos, il y a des sensations nouvelles autour du bassin :
ils n'ont pas l'habitude de passer autant de temps en position parallèle.
Du coup, la région des trocanthers (si vous ne savez pas où c'est, il y a sûrement quelqu'un qui en parle sur Google) est bien endolorie aussi.
Certaines des filles travaillent toujours en chaussons.
Rester des heures à travailler sur des pas glissés, ça fait pousser des ampoules, elles mettent des chaussettes pour aujourd'hui .
On reparle de fondamentaux, du placement du poids du corps et du bassin dans une quatrième position pour une danseuse, du choix de la bonne amplitude de la seconde parallèle pour que les quadriceps soient les moins sollicités possible pour Cheng Wei (c'est du chinois pour les non danseurs, je ne m'étale pas).
On échange, on expérimente.
Pour la création, on continue notre boulot d'adaptation du travail de la semaine précédente sur la nouvelle musique en le prolongeant un peu.
Nous avons fait la phrase de Marie hier,
aujourd'hui ce sera la phrase de "Taipei", sur la musique que j'ai créé dans cette ville-là l'an dernier, que nous adaptons.
Marlène Ména (via Facebook) dit :
RépondreSupprimerde ce que j'ai lu..., c'est un joli conte